Présentation de l'impression
Les vignettes sont imprimées sur des feuilles de 300 timbres comprenant deux panneaux de 150 timbres poste répartis en 6 blocs de 25. Cette disposition des vignettes est nouvelle par rapport aux émissions précédentes (où la feuille ne comptait qu'un seul bloc de 15 lignes adjacentes de 10 timbres chacune).
Horizontalement, ces blocs sont séparés par un espace ayant
la hauteur d'un timbre. Cette hauteur a été choisie pour ne pas
rompre la régularité de la marche des peignes de perçage.
L'impression se fait en deux passes sur des feuilles de format
double en largeur. Ces feuilles sont ensuite massicotées puis
dentelées et gommées.
Verticalement, ces blocs sont séparés par un espace ayant la largeur d'un demi-timbre.
bloc de 25 vignettes, bas de feuille gauche
Depuis le 1er janvier 1876, l'état fait imprimer les timbres poste par la Banque de France dans un atelier situé à Paris, rue d'Hauteville. En juin 1880, l'administration des Postes rachète le matériel de la Banque de France et continue à imprimer dans le même immeuble. En 1895, l'Atelier des Postes est transféré boulevard Brune à Paris.
Presse en 1880
Afin d'éviter les stocks de papier teinté, on utilise du papier blanc. L'impression s'effectue donc en 2 temps : d'abord la teinte de fond puis les vignettes elles-mêmes.
En 24 ans, les papiers utilisés sont restés de bonne qualité, même si celle-ci variait. On peut distinguer 3 catégories :
- de 1876 à 1894 : papier d'épaisseur moyenne, opaque et assez lisse
- de 1885 à 1896 : papier mince, translucide et assez cassant
- à partir de 1896 : papier épais, souple et rugueux